Dopamine Crush
Luc Mattenberger est l’auteur d’œuvres volontiers polysémiques, par lesquelles il teste les rapports humains-machines; déconstruit les mécanismes qui nous font préférer A à B; ou tente de comprendre ce que signifie la notion de «liberté» dans un monde où des serveurs de big data connaissent par cœur nos préférences en matière de yaourts ou de partis politiques. A découvrir jusqu’au 28 juin à la Ferme de la Chapelle, à Lancy, ses dernières pièces sont rassemblées sous le titre «Dopamine Crush».
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«Il est de plus en plus important pour moi de mettre en place des situations d’expérience», souligne Luc Mattenberger. Et pas nécessairement avec une fonctionnalité de détente: en résidence dans la ville texane de Marfa, l’artiste s’était imposé durant trois mois une playlist de chansons utilisées à Guantanamo pour torturer les détenus. A Lancy, heureusement, «Dopamine Crush» ne libère que des molécules de plaisir, à quelques phéromones près. Respiration, expiration…
« Respirez, expirez, respirez, expirez… », Samuel Schellenberg, Le Courrier, 12 juin 2020
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Station assise (lumière), 2020, salt, lighting balloon, steel, foam, faux leather
Mirror (Mindful), 2020, mirror, steel, audio player & amplifier
Station assise (peur), 2020, tiles, steel, aluminum, glass, atomizer, pheromone
Station couchée (McGill), 2020 foam, strap, plexiglas, cement
Sans titre, 2020 steel, wood
Mind Control (Rods), 2020, steel, aluminum, tiles, foam, faux leather